Un travail préalable de recherche est nécessaire. En effet, lorsque vous passer un entretien pour travailler dans une entreprise étrangère, il faut réunir les bonnes informations.
Tout d’abord sur leur manière de fonctionner, car les méthodes diffèrent en fonction des cultures et il faut s’y intéresser pour faire bonne impression, savoir se comporter et mettre en avant les bonnes compétences. En plus d’augmenter ses chances de réussir l’entretien, ces informations permettront aussi de mieux s’intégrer en comprenant plus rapidement ses collègues. Par exemple, est-ce qu’ils sont orientés principalement vers la réalisation des tâches ou sur les relations ? Est-ce qu’ils mélangent leur vie privée et professionnelle au travail ? Est-ce qu’ils prônent une organisation organique ou hiérarchique ?
Pour se renseigner, il existe des outils comme le modèle de Trompenaars ou les dimensions culturelles d’Hofstede.
En plus des traditionnelles recherches sur l’entreprise convoitée comme les chiffres clés, les évènements en cours, les deuxièmes informations à récolter font référence à la stratégie d’attractivité de l’employeur. Les recruteurs utiliseront leur marque employeur pour vous convaincre de devenir leur collaborateur. Ainsi, analyser la marque employeur vous donnera un avantage considérable lors de l’entretien.
Vous marquerez des points en montrant que vous comprenez déjà l’image que la société souhaite renvoyer. La marque employeur donnant des indications sur l’identité profonde de l’entreprise et ses valeurs, vous pourrez ainsi montrer vos connaissances et comparez ces valeurs avec les vôtres.
Pour récolter ces informations, vous pouvez faire des recherches sur leur site internet, consulter des articles ou des blogs. Mais aussi ses réseaux sociaux pour voir comment elle communique et comment elle est perçue. Il y a aussi la possibilité de demander l’avis d’anciens employés, pour connaître leur opinion, savoir s’ils étaient épanouis etc…
Enfin, de bonnes conditions d’expatriation favorisent une adaptation express dans le pays d’accueil. Il faut ainsi se renseigner à ce sujet. Cela peut être fait par un voyage de reconnaissance ou une formation interculturelle. Si c’est possible, vous ne devez pas non plus négliger l’importance du réseau, s’en créer un avant de partir peut s’avérer primordial. Ce dernier facilitera d’un côté votre intégration et de l’autre votre embauche si vous montrez durant l’entretien que vous connaissez déjà l’environnement qui vous entoure ainsi que certains acteurs locaux.
De plus, il est également impératif de connaître ses droits en arrivant sur place (couverture sociale, maladie) et de discuter avec le possible employeur une prise en charge de certains points essentiels. Nous parlons par exemple du logement, du travail du conjoint ou des inscriptions à l’école des enfants s’il y en a.
Une fois toutes ces informations réunies, vous serez prêt à vous lancer. Si vous avez peur de votre niveau d’anglais, décomplexer vous, si vous êtes là c’est que le niveau affiché sur votre CV leur correspond. Vous pouvez si vous le souhaitez préparer un argumentaire précis en anglais et apprendre des mots clés pour vous sentir plus à l’aise.
Un dernier conseil universel, travaillez votre langage corporel, souriez, regardez votre interlocuteur et tout se passera pour le mieux.